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Rod Stewart : « Ma passion du football m’a conduit à celle du whisky »

A 79 ans, Sir Rod Stewart, chanteur et guitariste, revient sur scène à Paris, après cinq ans d’absence. Le 30 juin, la légende du rock britannique donnera un concert au Zénith pour présenter son dernier album. Sorti en février et réalisé avec le pianiste Jools Holland, Swing Fever se veut une déclaration d’amour à de grandes figures du jazz.
Ayant signé une quarantaine d’albums en solo ou avec le groupe Faces, auteur de tubes devenus des classiques comme Stay With Me (1971), Sailing (1975), Da Ya Think I’m Sexy ? (1978), Baby Jane (1983), le Londonien a vendu autour de 250 millions de disques dans le monde. Il a été anobli par la reine Elizabeth II en 2016.
En février dernier, le Wall Street Journal annonçait que Rod Stewart avait vendu les droits d’édition et de musique enregistrée de son catalogue pour près de 100 millions de dollars. L’acheteur est la société Iconic Artists Group, de l’homme d’affaires Irving Azoff, qui a également acquis certains droits sur le nom et l’image du rockeur britannique.
Passionné de trains, de modélisme et de football, marié trois fois et père de huit enfants, le chanteur s’est raconté dans Rod Stewart, l’autobiographie (Michel Lafon, 2013). Il est aussi un grand amateur de whisky et de vin. Avec son ami et associé Duncan Frew, il a lancé en mai, sur le marché britannique et désormais en France, sa propre marque de spiritueux, le whisky écossais Wolfie’s.
Oui, c’était au début des années 1960, j’avais 16 ans. J’en ai tellement bu que ça m’a rendu malade. Puis, à 18 ans, j’ai commencé à jouer de l’harmonica avec le chanteur de blues Long John Baldry [le bluesman a découvert Rod Stewart, un soir de 1963, alors qu’il jouait un air à l’harmonica dans le métro londonien], qui m’a initié aux cocktails à base de martini lors de notre tournée ensemble. C’était plus léger…
Mon père avait beau être écossais, il ne buvait pas. Aucun alcool. Rien. Je sais, c’est très rare. Voilà pourquoi ma mère n’avait pas besoin d’appeler la police s’il ne rentrait pas à la maison [rires]. Mon père nous a surtout transmis, à mes deux frères, qui sont morts aujourd’hui, et à moi l’amour du football. Nous habitions dans un quartier populaire dans le nord de Londres. On y jouait ensemble, et je voulais, adolescent, devenir footballeur professionnel.
Oui, car c’est ma passion du football qui m’a conduit à celle du whisky. Il y a trois ans, alors que j’assistais à un match à Glasgow, entre les deux principales équipes de la ville, un ami m’a présenté Duncan Frew. Après le match – une victoire du Celtic, mon club de cœur, contre les Rangers ! –, nous sommes allés dans un bar, on a commandé à manger et… on ne s’est plus quittés. Duncan est un pro du single malt. Moi, j’ai des racines familiales écossaises. Je dirais même que l’Ecosse est ma deuxième maison. J’ai une passion pour cette nation. Or, il n’y a pas boisson plus écossaise que le whisky. Alors tout naturellement, Duncan et moi nous sommes associés pour créer notre marque, le Wolfie’s.
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